Rapport final de l’analyse des allocations budgétaires allouées aux secteurs sociaux destinées à la réalisation des droits de l’enfant et de la femme de 2017 à 2021
Le Centre d’étude et de recherche-action pour le développement économique et social intégré (CERADESI) révèle la crainte d’une hausse de la pauvreté au Burkina Faso, à 49,9% d’ici 2025. Il tire la sonnette d’alarme sur les inégalités en matière de partage des ressources pour une bonne gestion dans l’optique de protéger les personnes vulnérables. Pour ce faire, le CERADESI a mené une analyse sur les évolutions des allocations budgétaires sur la période 2017-2021 de trois secteurs prioritaires pour le bien-être de l’enfant et de la femme. Il s’agit des secteurs de la santé, de l’éducation de base et de l’eau et l’assainissement.
Le rythme d’évolution du budget de la santé est inférieur à la croissance moyenne des ressources et des dépenses globales de l’Etat sur la période de l’étude, surtout en termes de réalisations. Ce qui n’augure pas d’une amélioration de la part du secteur de la santé dans le budget total. Les dépenses de santé en pourcentage du budget global de l’Etat restent largement inférieures à l’engagement d’Abuja de consacrer au moins 15% de l’ensemble des dépenses de l’Etat à la santé.
Pour ce qui est du système éducatif Burkinabè, il est caractérisé par des indicateurs de résultats scolaires en dessous de la moyenne africaine, un financement de l’éducation insuffisant au vu du nombre d’enfants à scolariser, et des ressources budgétaires qui vont majoritairement dans les dépenses courantes, notamment les salaires, et qui profitent aux quintiles les plus riches. La part du budget allouée au MENAPLN s’est située en moyenne à 19,61% sur toute la période d’étude. L’analyse de l’incidence des dépenses de l’éducation de base fait ressortir que les quintiles les plus riches sont ceux qui bénéficient le plus des dépenses publiques d’éducation. Par ailleurs, l’analyse de l’efficience de la dépense d’éducation fait ressortir qu’à dépense égale, le Burkina pourrait faire passer son taux net de scolarisation à 98% contre 78% actuellement, s’il se situait au niveau de la performance des meilleurs pays africains.
Les dotations budgétaires au secteur eau et assainissement sont désespérément faibles eu égard des besoins et engagements politiques. On note des allocations budgétaires qui représentent entre 2 et 3 % du budget de l’Etat, et quand on sait que l’eau est la source de vie, on est frappé par cette faiblesse des allocations dans le domaine.
Ce présent rapport fait l’étalage des différents résultats obtenus de cette analyse.
12 réponses
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